NBA – Scottie Pippen cash : « Je devais prendre des fautes techniques pour le sauver »

La légende NBA des Chicago Bulls, Scottie Pippen
GQ Sports (DR)

On a beau chercher à les contrôler, il y a des joueurs qui ne laissent que trop souvent leurs émotions prendre le dessus sur les parquets. Dans le cas de certains, cela a cependant aidé à les rendre légendaires aux yeux du public. Scottie Pippen en sait quelque chose, lui qui a évolué aux côtés de l’une des plus grosses têtes brûlées all-time.

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Quand on vous dit faute technique, vous penserez rapidement à des clients comme Luka Doncic ou encore Draymond Green. Jamais avares en paroles auprès des arbitres, les deux superstars squattent régulièrement le haut du classement. Mais aucun d’entre eux ne sera jamais aussi iconique dans cet aspect du jeu que Rasheed Wallace, lui qui était capable de se faire éjecter… simplement en regardant un officiel.

Au total, l’ailier-fort a porté les couleurs de 6 franchises, même si son passage aux Hawks n’a duré qu’un petit match. Mais partout où il est passé, sa langue bien pendue lui a valu d’être sanctionné à chaque match ou presque. Il avait beau être talentueux, Wallace ne pouvait jamais s’empêcher de parler aux arbitres. Un constat parfaitement illustré par une sortie de Scottie Pippen auprès de The Jump, en 2017.

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Ancien coéquipier du big man aux Blazers, l’ex-bras droit de Michael Jordan n’avait pas mâché ses mots sur le personnage :

Je faisais en sorte que son nombre de fautes techniques sur un match passait de quatre à deux (rires). Voilà concrètement ce qu’il se passait tout le temps. J’ai commencé à prendre des fautes techniques juste pour le sauver, qu’il n’en ait pas davantage.



Rasheed Wallace, aussi talentueux qu’incontrôlable

Voilà qui en dit long sur le bonhomme ! Coach de Portland à l’époque, Mike Dunleavy Sr. expliquait en 2001 qu’il avait beau parler à son joueur, rien n’y faisait :

J’ai eu plus de discussions avec lui à ce sujet que je ne veux en compter. Quand on lui parle, il comprend qu’il n’y a aucun avantage à se disputer autant avec les arbitres. Mais lorsqu’il entre dans un match et qu’il a l’impression d’avoir été lésé d’une manière ou d’une autre, la logique s’effondre.

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Un chiffre pour résumer le côté foufou du Sheed ? 41, soit le nombre de fautes techniques sur une saison en 2000-01. Un record désormais intouchable en NBA… Et pourtant, ça n’a pas empêché le bonhomme de devenir un joueur très apprécié et surtout le leader psychologique des Pistons de 2004, avec qui il a renversé les Lakers de Shaq et Kobe avant de soulever le titre. De quoi lui valoir énormément de respect.

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S’il n’avait pas été une tête brûlée absolument légendaire, Rasheed Wallace aurait tout simplement pu s’imposer comme l’un des meilleurs intérieurs de tous les temps. Le terme « faute technique » sera en tout cas à jamais associé à son nom, tant le bonhomme en était coutumier. Un joueur culte à sa manière.

Déclarations NBA 24/24 Scottie Pippen

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