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La NBA est actuellement rongée par un mal de plus en plus présent : les joueurs refusent de se donner à 100% et de jouer tous les matchs, sauf en playoffs… Alors que les dirigeants cherchent des solutions à ce problème qui nuit à la qualité du produit, Michael Jordan avait tout prévu il y a quelques années. Il pensait connaitre la raison de cette triste évolution.
Il y a quelques années, lorsque Kobe Bryant y participait encore, le All-Star Game était un évènement à ne pas rater en NBA, avec les meilleurs joueurs de la planète qui s’affrontaient dans des fins de rencontre intenses, disputées, mais toujours très spectaculaires… Malheureusement aujourd’hui, le match des étoiles souffre des mêmes maux que la saison régulière.
Comment pousser les joueurs sélectionnés à se donner à 100% lors de ce match d’exhibition, alors qu’une grande majorité refuse de jouer les 82 matchs avec leur équipe ? Poussés par des datas toujours plus présentes dans ce microcosme, les entraineurs refusent désormais de faire joueur leurs stars lors des back-to-back, quand ce ne sont pas elles qui se mettent de côté à la moindre douleur.
Quand Michael Jordan annonçait la naissance du load management
Le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend des proportions assez incroyables qui agacent autant les fans que les observateurs. Dans les années 90′ par exemple, il était impensable pour Michael Jordan et ses collègues de rester chez eux pour la saison régulière, malgré la fatigue et les douleurs. Mais étrangement, le n°23 des Bulls avait anticipé cette évolution dans le livre de Mark Vancil :
On peut entendre parler des exploits de certains champions, on peut lire des livres sur le meilleur moyen de gagner, mais les athlètes doivent être des exemples. Tant que les gens ne voient pas, ils ne font pas. Les générations de demain vont devoir voir un joueur en NBA qui accepte de jouer avec une blessure, voir un champion qui est à l’entrainement le lendemain de son titre.
Nous devons tous être des exemples, pour que les jeunes puissent avoir des idéaux à atteindre. Sans ça, ils vont développer des mauvaises habitudes. Si on perd ce lien, alors il va commencer à disparaitre, et dans 20 ans, plus personne ne voudra jouer avec un petit rhume ou une petite grippe, et personne ne mettre le pied sur le terrain avec une douleur à la cheville.
D’après la logique de Michael Jordan, le problème actuel en NBA remonterait il y a quelques années, quand les vedettes de la ligue ont arrêté de donner l’exemple aux jeunes générations. Aujourd’hui, il est acceptable de jouer un match sur deux, de ne pas serrer les dents face à la douleur, de changer d’équipe à la moindre contrariété, ce qui est évidemment dommageable…
Michael Jordan avait tout vu avant tout le monde au sujet du load management. Et d’après son analyse de la situation, il ne sert à rien de tacler les joueurs actuels, il faut plutôt s’en prendre à leurs ainés, qui n’ont pas donné le bon exemple.
