puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
La relation tumultueuse entre Shaquille O’Neal et Kobe Bryant du temps de Los Angeles restera toujours un gros regret pour les fans. Si le Shaq reconnait volontiers qu’il n’était pas très proche du Mamba, il ne voit pas nécessairement cela comme une mauvaise choses, ou un obstacle à la réussite collective.
Un des plus gros lieu commun dans le sport collectif consiste à dire que pour l’emporter et aller loin dans les compétitions, il faut un groupe qui s’entend à merveille. C’est de l’union entre les joueurs que naitrait la force nécessaire pour passer tous les obstacles comme un seul homme.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les équipes professionnelles tentent de trouver des moyens pour améliorer la cohésion entre les joueurs. On le sait, les Lakers disposent par exemple d’une conversation de groupe très animée, dans laquelle LeBron James n’hésite pas à se lâcher pour détendre l’atmosphère et rapprocher tout le monde.
Mais cette idée, bien que répandue, n’est pas nécessairement juste. Dans l’histoire, de nombreuses équipes ont réussi à dominer sans que l’entente entre les stars soit au beau fixe. C’est pas exemple le cas des Bulls de Michael Jordan, où His Airness, Scottie Pippen, et Dennis Rodman, ne s’adressaient presque jamais la parole en dehors des parquets.
Un autre exemple aussi marquant est celui des Lakers de Kobe Bryant et Shaquille O’Neal. L’un était travailleur, voir obsédé par le basket, l’autre était un immense talentueux dont le seul physique suffisait à dominer. Forcément, il y a eu des étincelles. Pour USA Today, le Diesel est revenu sur sa relation avec le Mamba.
.@SHAQ kept it real when speaking on his relationship with Kobe Bryant. pic.twitter.com/bpylF1aFFQ
— ESPN (@espn) August 24, 2020
Lire aussi | Shaq chamboulé par une photo de lui et Kobe vieux
Est-ce que nous étions les meilleurs amis du monde ? Non. Mais est-ce qu’on se respectait énormément l’un et l’autre ? À 1.000%. Est-ce que j’aurais aimé lui parler et trainer avec lui tous les jours ? Oui.
Il y a un mythe qui dit qu’il faut que toute l’équipe soit faite de meilleurs amis pour remporter des titres. C’est faux. En fait il ne faut qu’une seule chose dans un groupe : du respect. S’il attaque le panier et qu’il se retrouve face à 4 défenseurs, il doit pouvoir me donner la balle et me faire confiance.
Quand les équipes faisaient de la prise à deux sur moi, où de la prise à trois, il était le premier joueur que je cherchais du regard. Il savait que j’avais besoin de lui. Et je suis presque convaincu qu’il avait besoin de moi aussi. Je suis blessé de savoir que je ne pourrais plus jamais rien lui dire.
Si l’amitié n’est pas une nécessité pour remporter des titres, elle est définitivement un bon bonus. Soulever le trophée Larry O’Brien avec des coéquipiers que l’on aime particulièrement doit avoir une toute autre saveur que de le faire avec des simples « collègues de travail »…
On espère tout de même que d’ici quelques temps, les journalistes américains cesseront les questions sur la relation Shaq / Kobe. Le Diesel a perdu un ami cher, et lui rappeler qu’ils ne s’entendaient pas par le passé est assez malsain.
